Étudier le grec, c'est se donner une bonne formation de l'esprit.
    L'usage d'un alphabet différent développe les qualités d'attention et d'abstraction : c'est un bon outil pour l'acquisition de la rigueur et de la mémoire.
    L'étude des textes grecs en traduction française permet de découvrir une pensée qui traverse le temps.
Comment d'autres hommes, vivant dans un univers technique différent du nôtre, se représentaient-ils leur condition d'hommes, l'amour, la famille, la société, la liberté, la justice, le travail, la guerre, la religion, la mort... ?
Cet apport est complémentaire de celui des langues vivantes qui offrent une pensée synchronique et font découvrir d'autres contemporains.
L'étude des textes grecs introduit un décalage temporel, permet d'avoir un regard distancié, un esprit sûrement plus ouvert.

C'est mieux comprendre et mieux connaître la langue française.
   L'orthographe :
20% des mots français sont dérivés du grec : mots courants (lycée, théâtre, disque...) et aussi termes scientifiques ou techniques dont l'orthographe et le sens s'éclairent par l'étymologie (thérapeutique, bio-éthique, homéopathie, ethnologie, analgésique, cosmogonie...).
    La méthodologie :
La fréquentation des textes est une gymnastique d'esprit qui stimule les facultés de raisonnement et de logique et affine la connaissance des structures de langue.
    La littérature :
La plupart des grandes oeuvres, classiques ou même contemporaines, sont nourries de références mythologiques ou antiques (La Fontaine, Racine, Giraudoux, Sartre, Tournier, Pennac...).
Étudier le grec, c'est élargir ses connaissances aux sources de notre civilisation.