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La Odisea del Guernica


Espagnol


Picasso: La pintura es un arma de guerra, de defensa y ataque contra el enemigo.
La peinture est un instrument de guerre défensive et offensive contre l'ennemi.
  



Ampliación del museo
Reina Sofía,
obra de Jean Nouvel
recientemente  inaugurada

. Pero la génesis y el significado del cuadro son sobradamente conocidos. Lo es mucho menos la odisea de la obra desde su concepción en 1937 hasta su instalación definitiva en el museo Reina Sofía, de Madrid, en 1992. Su llegada a España en 1981 nos impulsa a celebrar con esta exposición en nuestra página web estos primeros veinticinco años de presencia en suelo español del que probablemente es el más conocido grito del arte contra la guerra.
. Mais la genèse et le signification du tableau sont largement connus. Beaucoup moins connue est l'odyssée de l'œuvre depuis sa conception en 1937 jusqu'à son installation définitive dans le musée Reina Sofía, de Madrid, en 1992. Son arrivée en Espagne, en 1981, nous incite à célébrer, par cette exposition sur notre site web, ces premières vingt-cinq années de présence sur le sol espagnol du tableau qui est probablement le cri de l'art le plus connu contre la guerre.


. Picasso aceptó el encargo republicano para participar en la Exposición Universal de París de 1937. El bombardeo de Guernica, el 26 de abril de ese año dio la clave al pintor para concretar su participación en el pabellón español. El artista había escrito que “la pintura no ha sido hecha para decorar salones. Es un arma de guerra, de defensa y ataque contra el enemigo”.

.  Picasso accepta l'offre de la République de participer à l'Exposition Universelle de Paris en 1937. Le bombardement de Guernica, le 26 avril de cette année-là, donna la clé au peintre pour concrétiser sa participation dans le pavillon espagnol. L'artiste avait écrit : “la peinture n'est pas faite pour décorer des salons. Elle est une arme de guerre de défense et d'attaque contre l'ennemi”.



1937 Picasso travaillant sur Guernica. Photo Dora Maar

. A pesar de la resistencia de Picasso, Max Aub, que era agregado cultural y de propaganda de la Embajada de España en París, le convenció para que aceptara la cantidad de 150.000 francos siendo embajador don Luis Araquistáin.El recibo firmado desaparecería en un bombardeo, pero una serie de documentos atestiguarían en el momento de la negociación de entrega de la obra que el pago por parte del gobierno de la República fue un hecho.

>1937 Picasso travaillant sur Guernica. Photo Dora Maar

. Malgré la résistance de Picasso, Max Aub, qui était attaché culturel et chargé de la propagande de l'ambassade d'Espagne à Paris, le convainquit d'accepter la somme de 150.000 francs, M. Luis Araquistáin étant ambassadeur. Le reçu signé aurait disparu dans un bombardement, mais une série de documents ont pu témoigner, au moment de la négociation pour la récupération de l'œuvre, que le paiement du gouvernement de la République avait bien été effectué.