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Cabarets d'hier, lycée d'aujourd'hui

ON CONSTRUIT LE LYCEE

1952  Ciment et béton s'installent dans le parc aux vingt hectares

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Si Pol-Simon avait eu le temps d'écrire, voici à peu près ce qu'il aurait dit...  J. P. Beau
  

"Nous voici dans un site exceptionnel, entre la mer et la colline, marraine du lycée. Jouons, goûtons l'espace, sentons nos corps, aimons la beauté qui nous entoure. Faisons de ce lieu un point de non-retour vers le poulailler, fosse aux ours ou caserne. Quand nous leur aurons bâti ces salles à manger que nous voulons placer là-haut, face aux îles et au large, nous savons bien que, même si l'exubérance de leur jeunesse n'est pas contemplative, ils emporteront cet horizon dans le fond de leur cœur."

Les salles à manger bâties là-haut, à flanc de colline, face aux îles et au large.

Entre la poussière des travaux, le "saccage" du parc et la modernisation des structures,
pour le bonheur de tous, quelques grincements de dents, quelques rires aussi !
    




1952
QU'ON EST BIEN À MARSEILLEVEYRE
sur l'air - Qu'il fait bon chez vous Maître Pierre...
(par un élève du lycée)

Qu'on est bien à Marseilleveyre,
Qu'on est bien dans not'pavillon !
Le ciment vole dans la lumière
Et partout chantent les maçons.
Le plâtrier pour nous connaît deux tyroliennes,
L'une en ciment et l'autre en musique autrichienne.
Celui-ci, pendu dans le vide,
Suit nos cours en r'sant son crépi.
Celui-là, à p'tits coups rapides,
Au plafond installe ses fils.
Allons ! Oublions les marteaux,
Les perforeuses,
Les bétonneuses.
Allons, oublions ce fracas !
Un bon lycée ne s'arrête pas !