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Cabarets d'hier, lycée d'aujourd'hui

UN  LYCÉE BIEN AÉRÉ . . .

1962  Il fait bon vivre à Marseilleveyre...

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"Si Marseilleveyre demeure actuellement ce qu'il est après tant de changements et tant de combats, si l'on trouve encore sur son visage des traits chers et familiers... c'est grâce aux circonstances qui ont entouré sa naissance. Il a été voulu et désiré dans la ferveur, à une époque où les ondes profondes d'un choc mondial venaient ébranler les routines, en octobre 1945, dans la foulée de la libération... On allait pouvoir tout tenter, tout accomplir. Marseilleveyre est né dans cette ambiance. Il s'est nourri de cet enthousiasme. Il a commencé à grandir dans un climat que l'on aurait voulu moins passionnel... Comme toute nouveauté, il a suscité des panégyristes et des détracteurs dont s'alimentaient mutuellement les délires contraires... Mais de cette fermentation des origines, un élan demeure.  Ce capital initial, bien que grevé de dévaluations successives, sert encore un intérêt à tous, enfants, parents, maîtres, administrateurs".  J. P. Beau, co-fondateur du Lycée  (1945-1975  Trente années pour Marseilleveyre).

1962
Y A UN LYCÉE 

( par un élève du lycée)

A Marseilleveyre, y a un lycée,
Un lycée pilote bien aéré.
Pour tous les élèves, il y fait très bon.
Le grand air les émoustille,
Et qu'importe les leçons !
Bonne maison pour les filles,
Bonne maison pour les garçons !

* * * * * 
A Marseilleveyre, y a un lycée.
Ma petite frangine voudrait y venir.
Mais faut une combine pour réussir.
Mon papa qui sait y faire
Et qui habite boulevard Périer,
Fait déménager grand-mère
Pour résider dans le quartier.

* * * * * 
A Marseilleveyre, y a le cabaret,
Ver luisant pilote, climatisé,
Pour tous ceux qui l'aiment,
Il y fait bon chanter...
Votre bon air qui marine...
Et transpire dans le noir,
Monte jusqu'à nos narines
Comme un parfum d'encensoir.

A Marseilleveyre, y a un lycée.
A Marseilleveyre, y a un lycée.

Un cours de sciences naturelles dans le parc du Lycée avec M. Faure, professeur.