LA VIE DU VILLAGE
- Arbitro
comptait alors deux épiceries buvettes. Elles ont disparu.
Elles assuraient un approvisionnement à ses habitants même si le
village comptait surtout sur sa propre production : cultures,
élevage.
Le pain - Arbitro possédait son
four communal (clic). Les familles
préparaient leur pâte à pain à la maison puis venaient cuire au four
communal, une fois par semaine.
L'élevage - Chaque famille avait deux à trois cochons. Quinze
jours avant la Noël on tuait le cochon. Cette opération nécessitait
la présence de trois à quatre hommes du village, le cochon pesant de
80 à 100kg. Les hommes du village se prêtaient main forte.
Pas de vaches, les chèvres nombreuses, une centaine, pâturaient
dans la montagne. Elles donnaient le lait du déjeuner, le fromage. A Corte
on fabriquait du roquefort.
Les ruches et le miel du maquis !
LES CULTURES - Le potager
devait nourrir la famille en toute saison. Les châtaigniers pour la
farine de châtaigne: la polenta, les crêpes. Les arbres fruitiers,
cerisiers, pommiers, poiriers, abricotiers... On faisait sécher les fruits
pour l'hiver dans les greniers ventilés où les fruits frais séchaient lentement
suspendus à des fils tendus. Les pruniers pour la traditionnelle
eau-de-vie corse! Il y avait bien un bouilleur de cru officiel... et
beaucoup de clandestins.
La vigne sur les coteaux n'était pas cultivée pour le vin mais
seulement pour ses fruits et l'eau-de-vie.
Le fourrage pour nourrir les bêtes, les ânes. Chaque famille
avait un à deux ânes. Ils servaient aussi au transport des personnes. (à suivre...) |