C’est
le cœur serré que j’écris ces quelques lignes. L’idée que nos
deux inséparables, ANDRÉ et
YOLANDE aient leur plaque sur cette salle Polyvalente qui trouve ainsi
sa véritable dimension spirituelle me ravit et m’attriste !
Je suis toujours
autant révolté et incapable d’admettre, et encore moins d’accepter
qu’ils ne soient plus parmi nous.
Leur gaieté,
leur simplicité, leur amitié, leur générosité, leur gentillesse me
manquent,… nous manquent. Quelle injustice, quel gâchis !
Je suis sûr que
derrière cette porte, dans l’ambiance feutrée du Lycée MVR qu’ils aimaient tant, on peut encore entendre la voix espiègle
d’André et le rire rafraîchissant et rassurant de Yolande.
Faites un effort, tendez l'oreille, écoutez, ils sont là ! Pressez-vous,
ils vous attendent pour lancer le CABARET !
Ensuite
applaudissez, et surtout empêchez ces deux petites lucioles de tirer
leur révérence et de retourner là-bas même si une place de choix
leur est réservée.
Ivan Deydier
Lu par Raymond Costa, ce vendredi 25 novembre 2005
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