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Il y a des bouquets pour toutes les saisons

Si chacun porte en soi l’humaine condition
Si nous avons voulu suivre la tradition
Marquer le souvenir au marbre de L’histoire,
Ce n’est pas seulement un devoir de mémoire.
Car Yolande et André sont présents parmi nous
Et pas qu’au Cabaret quand on riait de vous.
Au-delà des clichés ils ont laissé la trace
De tous ces êtres chers qui jamais ne s’efface.
  

Je pense à toi André et à ton élégance,
Allure de dandy, un rien de nonchalance.
Je pense à toi Yoyo perchée sur tes talons,
En robe froufroutante plutôt qu’en pantalons.
A vous qui avez pris d’éternelles vacances
Et me pincez le cœur en maintes circonstances.
Mais c’est aussi douceur que d’évoquer vos noms,
Il y a des bouquets pour toutes les saisons.

Claude Olmeta
Marseilleveyre, vendredi 25 novembre 2005