CALLELONGUE
Là où finit
Marseille, au sud, arrêtée par un puissant massif de calcaire blanc, se niche
Callelongue, et toutes proches, Les Goudes, les plus typiques de ces anciens petits ports
de pêche. Les Goudes comptent quelques cinq cents cabanons. Là y vivent
en permanence trois cent soixante habitants. Ce chiffre s'élève à plus de deux mille
l'été. En semaine, on aime y couler des journées calmes,
loin de l'agitation de la ville et de ses contraintes, entre ciel, mer et collines.
Des collines sauvages, à la rude et austère blancheur sous la canicule estivale.
Là, on baigne encore dans la cordialité populaire, la traditionnelle bonhomie
marseillaise. Dès les beaux jours cependant, affluent promeneurs et
excursionnistes. Bars et restaurants accueillent la foule des admirateurs
de ces lumineux paysages méditerranéens. |
Marseille, la mer et ses cabanons
Aux environs de Marseille, les cabanons forment parfois de petits
villages, sur le bord de mer, souvent accrochés aux roches blanches des collines.
Ces maisonnettes, bâties au siècle dernier par des pêcheurs, et témoignages
d'une vie marseillaise populaire, constituent des localités très pittoresques, très
appréciées et recherchées, aujourd'hui encore. Les collines ont donné les pierres.
Construction spontanée d'abord, régularisée par la suite, le cabanon, autrefois appelé
"trellar" se transmet jalousement d'une génération à l'autre dans la famille.
Les pêcheurs y séjournaient autrefois pour leur activité de pêche. Peu à peu, la
famille vint y séjourner tout l'été. Le cabanon s'agrandit, eut un étage ou deux selon
la volonté de son propriétaire. Certains de ces cabanons restent encore des logis
rustiques. Cependant la beauté des sites encouragent de plus en plus à édifier de
véritables villas de bord de mer. |
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Là, on savoure avec les amis, sur
la terrasse, l'aïoli, la bouillabaisse, la daube provençale bien marinée et longuement mijotée. On
y improvise des sardinades... Sous les tonnelles ou les parasols, on boit le pastis, on
joue aux cartes et, après la sieste, on n'oublie pas la partie de pétanque où une
bonne humeur bruyante témoigne d'une digestion heureuse. |