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Cabarets d'hier, lycée d'aujourd'hui
LE TEMPS DES PIONNIERS
1945 - 1947  La Villa du bord de l'eau

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La Villa du bord de l'eau a été, pendant deux années, avec les pionniers, élèves et enseignants,  le prélude à Marseilleveyre. Pour les nostalgiques de cette période, tout était beau et bon, alors, dans cette expérience éducative, dans ce berceau de Marseilleveyre. Ils espéraient que ce nouveau lycée, issu des espoirs de l'après-guerre,  resterait fidèle pour toujours à son créateur Pol-Simon et à jamais hors des atteintes du temps.
 

La nostalgie du commencement...
sur l'air - LES FEUILLES MORTES

Les souvenirs me reviennent à la pelle,
Des jours heureux où nous étions petits.
En ces temps-là, la vie était plus belle,
Car nous avions beaucoup moins de soucis.
Les élèves n'étaient qu'une soixantaine
Et le plus grand n'était pas vieux.
Les profs n'étaient qu'une demi-douzaine
Tous bien garnis sur le crâne de cheveux !
. . . . . . . . . . . . . 
C'était une vie de famille,
Et non une vie de château.
. . . . . . . . . . . . . 
Mais la vie séparent ceux qui s'aiment,
Élèves, profs ne sont plus là.
Plus de cris derrière les persiennes,
Le sommeil a pris la villa.

1954  R. Paris - Professeur et pionnier de Marseilleveyre

L'équipe des enseignants-pionniers de la Villa du bord de l'eau - 1945

 

Vingt pionniers pour la postérité et pour le photographe parmi lesquels Cayssials (maths), J.P. Beau (anglais), Mme Bourgues (français), Paris (histoire-géographie), Bourgues (sports), Mireille Gendre (français), P. H. Pol-Simon (Directeur), Rippert (anglais), Élise Rocchi (maths), Mme Beau, responsable de l'internat.

1975  J. P. Beau, co-fondateur de Marseilleveyre, commente cette chanson:
"Avions-nous moins de soucis ? Non, sans doute, car même ces débuts ont été un combat. Mais il n'est pas surprenant que ces années aient conservé une place dans la mémoire et dans le cœur de ceux qui les ont vécues. Chacun sait qu'il est déraisonnable et vain de ne pas vouloir grandir. Mais toute nostalgie dépassée, il demeure utile et bon de se souvenir d'une jeunesse heureuse, voire de l'embellir un peu et d'en oublier les épreuves, les difficultés et les incertitudes; on comprend mieux alors qu'elle a beaucoup apporté, non seulement aux tout premiers, aux enfants à qui elle a donné une éducation vivante et humaine, aux maîtres auxquels elle a restitué pour un temps toutes les joies de leur métier, non seulement à ceux-là, mais à tous ceux qui ont suivi, et qui sont parfois à leur insu, porteurs de l'héritage".