Entrée

Paghjella et chant polyphonique

Le Bozio dans l'histoire


Les petites chapelles romanes du Bozio
  


Sermanu, détail d'une fresque
de la chapelle San Nicolao

Parcourir le Bozio, c'est, au fil des petites routes, découvrir de minuscules villages comme coupés du monde et leurs petites chapelles édifiées dans le plus pur style roman. 
Dès le 9e siècle, les moines bénédictins avaient pu répandre une architecture romane primitive. Les nombreux et modestes sanctuaires romans élevés ainsi jusqu'au 16e siècle dans l'île et en particulier dans le Bozio, ont été ensuite étonnamment décorés de fresques admirables, d'inspiration byzantine d'abord, puis d'influence italienne toscane du Quattocento. 
Ces ornementations intérieures ont été l'œuvre d'artistes locaux au 15e siècle. La voûte représente toujours un Christ en majesté et l'abside les évangélistes.

Pour visiter ces chapelles qui sont fermées,
 s'adresser au village à la personne chargée des visites.

A Sermanu, l'humble chapelle de San Nicolao, qui date du 7e siècle est magnifiquement décoré de fresques (1455) représentant entre autres la Vierge et l'Annonciation.
A Favalello, sur la route d'Alando, la chapelle Santa Maria Assunta.
San Quilico s'élève à l'écart du village de Cambia. Belles sculptures du 13e s. sur les portes Sud et Ouest. A l'intérieur, des fresques du 16e s. ornent le chœur. 

Paghjella et chant polyphonique

 

A Sermanu, village du Bozio qui conserve les traditions corses, la messe est encore chantée en paghjella (chant polyphonique à trois voix a cappella) à l'occasion des fêtes religieuses des 15, 16 et 28 août.
Depuis une vingtaine d'années, le chant polyphonique est remis à l'honneur par des groupes musicaux corses comme I Muvrini... (Cliquez et écoutez-les !).
Dans ce chant à trois voix, la seconda exprime le chant, la bassu grave soutient le chant de la précédente et la terzu sur le mode aigu fait les variations.